1989 : EXXON VALDEZ, USA

- Quantity spilled : 38 500 tons

- Duration of operations : < 1 year

Le 24 mars 1989, en pleine tempête, le pétrolier américain Exxon Valdez, qui vient de charger 180 000 tonnes de pétrole brut au terminal de Valdez, s'écarte du couloir de navigation pour éviter des blocs de glace à la dérive. Le commandant ordonne à l'homme de barre de passer sous pilote automatique. Moins de 30 minutes plus tard, le navire s'échoue à 12 nœuds sur le récif Blight, situé à une dizaine de mètres de profondeur, dans le détroit du Prince-William, zone de pêche importante.

L'échouement endommage 11 citernes sur 13 et provoqué le déversement de 38 500 t de pétrole brut. Plus de 7 000 km² de nappes polluent 800 km de côtes (2 000 km avec tous les îlots et échancrures).

Le déversement de ces 38 500 tonnes de pétrole brut font de l’Exxon Valdez le navire responsable de la plus grande marée noire que connaissent les États-Unis.

C'est un choc psychologique considérable pour les États-Unis et le groupe Exxon, qui n'imaginaient pas une telle catastrophe possible.

Pendant l’année 1989, onze milles personnes sont embauchées par Exxon pour nettoyer au plus vite et le plus efficacement possibles les dégâts. Des dizaines de milliers de volontaires et des moyens sans précédent sont mobilisés (1 400 navires, 85 hélicoptères et 1 100 personnes) pour sauver oiseaux et mammifères marins, et nettoyer le littoral plage à plage.

En 1990, 1 100 personnes poursuivent le nettoyage. Cette main d’œuvre coûte cher, Exxon paye 1 000 dollars par volontaire par semaine.

La biorestauration, c’est-à-dire l’accélération ou la favorisation des processus naturels de dégradation par les microorganismes, est utilisée. La diminution du taux de pétrole sur les surfaces traitées est trois fois plus rapide. Cette technique est donc recommandée pour le nettoyage. Souce CEDRE